Chaque année, pour les églises et les chrétiens la période des fêtes est l'occaison de mettre en place des actions pour faire connaître le message de l’Evangile. Puisque Noël, "c’est la fête des enfants", ceux-ci sont naturellement mis à contribution. À travers des spectacles de fin d’année ou des projections de dessins animés, ils sont mis à l’honneur.
Mais cette association entre Noël et les enfants a entraîné dans son sillage une réaction commune : Noël, ne serait pas une fête "sérieuse". C’est "la magie de Noël", c’est un imaginaire féerique, c’est toute une mythologie plus ou moins moderne, le Père-Noël, Saint-Nicolas, la fumée s’échappant de la cheminée d’une chaumière enneigée. Ce sont des contes faits de bons sentiments et de nostalgie.
Pourtant, les chrétiens considèrent que cet événement va bien au-delà. Et en cela, ils peinent à convaincre autour d’eux tant le poids de l’imagerie attachée à Noël prend de place dans l’espace public et dans l’inconscient collectif.
L’événement biblique de Noël - la naissance du Christ - devient presque gênant dans une société française sécularisée. Même si certains chrétiens, sciant la branche sur laquelle ils se tiennent assis, en viennent à fustiger la fête de Noël, cet événement n’en reste pas moins une occasion privilégiée pour parler de Christ, sa naissance, sa vie, son message.
Dès lors, toute personne ayant le désir de parler de sa foi trouve là un terrain sur lequel elle est en tout point légitime. Noël est un point d’ancrage majeur pour partir de ce que les gens connaissent et les amener vers ce qu’ils ne connaissent peut-être pas.
Les églises et les chrétiens redoubleront d’efforts encore cette année pour saisir l’occasion et annoncer la naissance de leur sauveur !
La Rédaction
Article initialement publié en décembre 2018